Les matières plastiques
La matière plastique a accompagné le développement industriel de notre société. Matière à la fois légère, solide, malléable à souhait et facile à fabriquer, peu coûteuse, elle a longtemps été considérée comme le matériau miracle. Au point de nous en rendre dépendant dans notre vie quotidienne sans même que nous en rendre compte.
Bien sûr, l’univers de l’ustensile de cuisine ne fait pas exception à ce constat, loin de là ! Boîtes de conservation, spatules, verre mesureur, plats pour micro-ondes, saladier, essoreuse, la liste des ustensiles de cuisine en plastique est infinie…
Mais au fur et à mesure de la prise de conscience de la crise sanitaire et environnementale, des études sérieuses sur cette matière sont apparues. Il en ressort que le plastique a 3 inconvénients majeurs :
La matière plastique a accompagné le développement industriel de notre société. Matière à la fois légère, solide, malléable à souhait et facile à fabriquer, peu coûteuse, elle a longtemps été considérée comme le matériau miracle. Au point de nous en rendre dépendant dans notre vie quotidienne sans même que nous en rendre compte.
Bien sûr, l’univers de l’ustensile de cuisine ne fait pas exception à ce constat, loin de là ! Boîtes de conservation, spatules, verre mesureur, plats pour micro-ondes, saladier, essoreuse, la liste des ustensiles de cuisine en plastique est infinie…
Mais au fur et à mesure de la prise de conscience de la crise sanitaire et environnementale, des études sérieuses sur cette matière sont apparues. Il en ressort que le plastique a 3 inconvénients majeurs :
Il est difficile à recycler. Tous les plastiques ne se recyclent pas de la même façon. De fait, on ne sait jamais quel emballage plastique va dans la fameuse poubelle jaune ! Par ailleurs le recyclage du plastique est compliqué donc coûteux, ce qui a pour conséquence que la filière de recyclage est actuellement très peu développée en Europe en proportion des quantités à traiter. Nous envoyons donc des milliers de tonnes de nos déchets plastiques dans les pays en voie de développement. Celles-ci sont traitées par des filières souvent clandestines, non réglementées qui polluent l’atmosphère de ces pays. Immoral et dangereux !
Il n’est pas biodégradable. Vu les quantités de plastique que nous utilisons et que nous rejetons en partie dans la nature, c’est une véritable catastrophe pour notre environnement. On estime qu’il faut 400 ans pour qu’une bouteille d’eau jetée dans la nature se dégrade totalement ! Une phrase choc revient souvent : « il y aura plus de plastique que de poissons dans nos océans d’ici 2050 ! » Nous ne savons pas qui a lancé le premier cette formule et sur quels éléments scientifiques elle repose mais elle a le mérite de nous faire prendre conscience de l’ampleur du problème si on ne fait rien.
Le plastique n’aime pas la chaleur et le gras. La chaleur contribue à une dégradation rapide de sa qualité et favorise une migration rapide de certains de ses composants vers les aliments et inversement. A noter que plus la chaleur est élevée, plus importante est la migration.
Quant aux aliments gras, laissés trop longtemps stockés, ils peuvent contaminer le plastique et modifier sa structure. Sous l’effet de cette transformation, celui-ci va à son tour contaminer les aliments. Pas très appétissant ce mélange !
Plastique, les moins pires et les autres
Il n’y a aucune catégorie de plastique véritablement bonne pour notre santé et notre environnement. Disons qu’il y en a des « moins pires » que d’autres d’où l’intérêt de savoir à quel plastique on a affaire…
Les différents sigles pour mieux les reconnaître
En 1988 est apparu un dispositif de marquage initié par l’industrie du plastique pour distinguer ses différentes familles. Il s’agit d’un logo en forme de triangle à l’intérieur duquel figure un chiffre et sous lequel sont inscrites les initiales de la matière. Ce logo est présent sur les emballages alimentaires.
Le PET ou PETE
Le PET ou Polytéréphtalate d'éthylène est un des plastiques les plus courants. Il est utilisé dans la fabrication des bouteilles d’eau, des barquettes et des sacs de cuisson. Le PET n’aime pas la surchauffe ce qui peut entraîner la migration de trioxyde d’antimoine, composant classé comme potentiellement cancérigène. C’est notamment pour cette raison qu’il est conseillé de ne pas consommer une eau en bouteille qui a été exposée au soleil.
Le PEHD
Le Polyéthylène à Haute Densité serait plutôt notre ami. Présent dans les bouteilles de lait, les boites alimentaires rigides et les flacons de produits d’entretien. Selon plusieurs études, ce plastique engendre peu de migrations lorsqu’il est mis en contact avec des aliments.
Le PVC
Le PVC, ou polychlorure de vinyle, sans doute le pire ! Il est d’ailleurs heureusement rarement utilisé dans les emballages alimentaires. Dangereux aussi bien pour la santé humaine que pour l’environnement !
Le LDPE (ou PEBD)
Le polyéthylène basse densité est utilisé pour les emballages d’aliments comme le pain, les tasses et bols jetables destinés à accueillir des boissons chaudes. Ce plastique peut engendrer quelques migrations !
Le LDPE (ou PEBD)
Le polyéthylène basse densité est utilisé pour les emballages d’aliments comme le pain, les tasses et bols jetables destinés à accueillir des boissons chaudes. Ce plastique peut engendrer quelques migrations !
Le PP
Le polypropylène est le favori des barquettes à réchauffer au micro-ondes, des gobelets, des bouchons de bouteille. Très faible migration au contact alimentaire tant qu’il est neuf mais il se dégrade facilement et devient dans ce cas rapidement toxique. Donc peut être utilisé mais pas longtemps !
Le PP
Le polypropylène est le favori des barquettes à réchauffer au micro-ondes, des gobelets, des bouchons de bouteille. Très faible migration au contact alimentaire tant qu’il est neuf mais il se dégrade facilement et devient dans ce cas rapidement toxique. Donc peut être utilisé mais pas longtemps !
Le PS
Le polystyrène rentre dans la fabrication des gobelets, des couverts jetables et des emballages de produits laitiers (yaourts, barquettes). Le polystyrène contient du styrène, un cancérogène possible pour l’homme. De plus lorsqu’il est chauffé, est susceptible de migrer dans les aliments. Joli programme !
Le PS
Le polystyrène rentre dans la fabrication des gobelets, des couverts jetables et des emballages de produits laitiers (yaourts, barquettes). Le polystyrène contient du styrène, un cancérogène possible pour l’homme. De plus lorsqu’il est chauffé, est susceptible de migrer dans les aliments. Joli programme !
La 7ème catégorie
C’est la catégorie fourre-tout ! On trouve dans cette septième catégorie tous les plastiques qui n’appartiennent à aucune des catégories évoquées. On y trouve notamment le polycarbonate, un plastique pas très sympathique pour notre alimentation et notre environnement car sa fabrication nécessite de nombreux additifs. Cette catégorie contient également d’autres plastiques comme le polysulfone et le polyéthersulfone. A fuir !
La 7ème catégorie
C’est la catégorie fourre-tout ! On trouve dans cette septième catégorie tous les plastiques qui n’appartiennent à aucune des catégories évoquées. On y trouve notamment le polycarbonate, un plastique pas très sympathique pour notre alimentation et notre environnement car sa fabrication nécessite de nombreux additifs. Cette catégorie contient également d’autres plastiques comme le polysulfone et le polyéthersulfone. A fuir !
Le BPA, l'arbre qui cache la forêt
Au début des années 2000, l’opinion publique s’est émue à juste titre des méfaits du bisphénol A, composant présent dans de nombreuses matières plastiques et identifié comme un perturbateur endocrinien. Largement présent dans les matières plastiques entrant dans la fabrication notamment des biberons, cette révélation a exacerbé un peu plus l’indignation générale.
Depuis le 1er janvier 2015, l’usage du BPA est donc proscrit en France dans la composition des contenants alimentaires (biberons, bouteilles, conserves, etc.) A noter qu’en Europe, l’emploi du BPA a simplement été limité.
C’est pourquoi une majorité d’ustensiles en plastique porte désormais la mention « Sans BPA » devenue un argument commercial. Mais attention cela ne signifie pas plastique « sain ». Car malheureusement, bien d’autres composants potentiellement toxiques sont toujours présents, notamment les composants ayant remplacé le BPA…
Au début des années 2000, l’opinion publique s’est émue à juste titre des méfaits du bisphénol A, composant présent dans de nombreuses matières plastiques et identifié comme un perturbateur endocrinien. Largement présent dans les matières plastiques entrant dans la fabrication notamment des biberons, cette révélation a exacerbé un peu plus l’indignation générale.
Depuis le 1er janvier 2015, l’usage du BPA est donc proscrit en France dans la composition des contenants alimentaires (biberons, bouteilles, conserves, etc.) A noter qu’en Europe, l’emploi du BPA a simplement été limité.
C’est pourquoi une majorité d’ustensiles en plastique porte désormais la mention « Sans BPA » devenue un argument commercial. Mais attention cela ne signifie pas plastique « sain ». Car malheureusement, bien d’autres composants potentiellement toxiques sont toujours présents, notamment les composants ayant remplacé le BPA…
Nos conclusions sur le plastique
Nous avons pris conscience que le plastique est une véritable calamité pour notre environnement qu’il pollue de façon dramatique. A la fois difficile et donc cher à recycler, nous n’arrivons plus à faire face aux énormes quantités rejetées par l’homme.
Quand aux réels dangers de la migration des plastiques pour nos organismes, ils sont avérés et, en même temps pas complètement évalués. Quoiqu’il en soit, une chose est sûre, le plastique n’est pas un bienfait pour notre santé !
Il y a donc urgence à limiter son utilisation dans nos cuisines sinon à l’éliminer totalement d’autant plus que de nombreuses alternatives existent.
Nous avons pris conscience que le plastique est une véritable calamité pour notre environnement qu’il pollue de façon dramatique. A la fois difficile et donc cher à recycler, nous n’arrivons plus à faire face aux énormes quantités rejetées par l’homme.
Quand aux réels dangers de la migration des plastiques pour nos organismes, ils sont avérés et, en même temps pas complètement évalués. Quoiqu’il en soit, une chose est sûre, le plastique n’est pas un bienfait pour notre santé !
Il y a donc urgence à limiter son utilisation dans nos cuisines sinon à l’éliminer totalement d’autant plus que de nombreuses alternatives existent.
Pour résumer, voici quelques indications pour vous aider à vous accommoder des plastiques :
- Evitez à tout prix les plastiques des catégories 1, 3, 6 et 7. A défaut de bannir le plastique, tenez vous en aux catégories 2, 4 et 5.
- Ne chauffez si possible aucun plastique au micro-ondes, même si l’étiquette indique le contraire. Encore une fois un plastique chauffé est susceptible d’entraîner des migrations de particules.
- Un plastique qui présente des signes d’usure ou de dégradation doit être jeté !
Cuisin'Store pour sa part essaye d'apporter systématiquement des solutions alternatives aux ustensiles en plastique et élimine ceux qui n'ont plus de justification à être commercialisés.